Si tu es curieux, tu as déjà pu consulter la section « Inspirations » de ce site. Tout en bas de cette page, je te montre les outils que j’utilise au quotidien pour m’organiser et pour écrire.
Mon seul et unique outil d’organisation
Un outil d’écriture seul aurait été le bienvenu, sauf que ça n’est pas optimal dans mon cas. J’aime noter mes idées, les développer pour pouvoir ensuite y accéder aisément et les compléter si nécessaire.
En cela, je trouve qu’il n’y a rien de tel qu’un logiciel de Mind Map, que l’on nomme plus communément cartes mentales ou cartes heuristiques. Elles offrent l’avantage de construire une représentation graphique de ses idées, plutôt que de les lister les unes à la suite des autres dans un document texte.
Cette vision permet d’être au plus près du fonctionnement normal de notre cerveau, tout en développant un arbre d’idées dont les branches s’étoffent petit à petit au cours des réflexions.
Auparavant, j’étais un fervent utilisateur de Notion, pour ceux qui connaissent. Désormais, je trouve qu’il n’y a rien de tel que de concevoir des cartes mentales en amont de l’écriture de mes articles ou de mes livres. Elles s’adaptent aisément, se modifient, se complètent, les idées peuvent se relier les unes aux autres, peuvent changer de branche, changer d’ordre. C’est un outil puissant pour les personnes qui aiment disposer d’un rendu visuel.
Pour ceux qui souhaitent tenter l’expérience, j’utilise MindNode, qui est, selon moi, le meilleur outil de cartes mentales disponible actuellement. En plus de la possibilité de créer des Mind Map, il est doté d’options supplémentaires pour créer et gérer des tâches. En outre, il est aussi possible de saisir des notes rapides pour y revenir plus tard. Parfait lorsqu’on manque de temps pour compléter sa carte en direct.
L’écosystème Apple et ses applications
En ce qui concerne l’écriture à proprement parler, je n’utilise qu’un seul logiciel : Ulysses. Là aussi, et avant de poursuivre, cet outil, tout comme MindNode, ne sont disponibles que sur l’écosystème Apple. Si MindNode profite d’une version gratuite, Ulysses suit un modèle de paiement par abonnement.
Je conseille sincèrement à ceux qui désirent se professionnaliser dans l’écriture de choisir ces deux outils dans leur version payante. Cela représente, à l’heure où j’écris ces lignes, un coût de 70 euros chaque année. Ce n’est pas rien, mais leurs bénéfices rapportent bien plus en terme de gain de temps et d’efficacité. Les bons outils se paient, et c’est aussi grâce à eux que j’ai décidé de m’équiper d’appareils Apple.
Cet article n’étant sponsorisé par aucun des acteurs cités, je ne suis tenu par aucune obligation. L’avantage de l’écosystème proposé par Apple est la synchronisation entre les appareils, qui est bien plus fiable que ce qu’on peut retrouver chez la concurrence. Aussi, il est difficile de trouver les moyens de se divertir sur l’OS d’Apple. Peu de jeux sont compatibles, et cela me convient bien. Cela me permet de rester concentré sur mon travail. L’esthétique des outils proposés sur Mac n’est plus à prouver. Surtout, j’ai choisi MindNode et Ulysses pour leur aspect minimaliste. Il existe un mode pour afficher son espace de travail en plein écran, sans rien d’autre pour capter le regard. Je peux dire que lorsqu’on est habitué à travailler sur Word, avec toutes ses barres d’outils et ses options, ça change la vie d’un auteur.
Si toi aussi tu écris régulièrement, ne néglige pas le choix de tes outils de travail. C’est avec eux que tu vas passer de nombreuses heures chaque jour ou chaque semaine.
Ulysses, le logiciel d’écriture miracle ?
Depuis que j’ai découvert ce logiciel, je ne sais plus m’en passer. Pourtant, il n’y a rien, ou presque. Une barre pour gérer ses projets, puis une autre pour créer des dossiers et des feuilles. La possibilité de lier un objectif avec un nombre de mots à atteindre à une date définie à l’avance. Des statistiques. Un mode révision qui relève les fautes et les répétitions. Des sauvegardes automatiques et manuelles. L’export de son texte, déjà mis en forme, en quelques clics, sous n’importe quel format ou presque, en local ou sur un blog WordPress par exemple. Un mode plein écran pour se concentrer pleinement. L’utilisation du MarkDown pour gérer la mise en forme du texte grâce à des caractères spéciaux.
Bref, c’est un outil à la fois et complexe, qui ne rougit pas face aux autres éditeurs de texte. C’est un logiciel tout inclus qui met l’accent sur l’écriture, et rien d’autre. J’aime l’afficher en plein écran tout en sélectionnant le mode sombre : des mots blanc sur un arrière-plan foncé. Il n’y a rien de tel.
Surtout, et comme tu l’as probablement compris, Ulysses n’est pas uniquement destiné aux auteurs de romans ou de projets longs. Il s’adapte bien à l’écriture d’articles, comme celui-ci, ou à la prise de notes. J’y ai défini plusieurs espaces ou « projets » selon si je travaille pour mon blog, mon livre en cours ou si j’ai besoin de noter des idées avant de construire une carte mentale par la suite.
Les outils de productivité ne sont qu’une distraction de plus
Lorsque j’étais encore sur les réseaux sociaux, je me suis rendu compte que les auteurs et entrepreneurs en tous genres adoraient montrer leur tableau de bord Notion. Si je n’ai rien contre cet outil, ses possibilités infinies offrent les moyens de mieux s’organiser, mais aussi de s’y perdre. L’essentiel est la clé, tout le reste n’est qu’une distraction de plus.
Je préfère désormais employer des outils suffisamment complets pour travailler, mais qui disposent aussi de limites infranchissables. C’est pourquoi je conseille l’utilisation d’un outil par usage, et d’éviter ceux qui regroupent énormément de fonctionnalités. Là aussi, ce n’est que mon avis. Ma concentration a tendance à s’étioler dès qu’une porte de sortie s’ouvre devant moi.
Avec MindNode et Ulysses, ces portes n’existent tout simplement pas. En tout cas pas sur mon écran principal. Moi aussi j’ai aimé transférer toutes mes notes sur Notion, j’ai apprécié créer des catégories colorées, des tableaux sexy, des listes en n’en plus finir, des agendas, et j’en passe. À la fin, je préférais m’organiser que d’écrire vraiment.
Rien ne sert de se préparer pendant des semaines et des mois pour retarder encore et encore ce qui compte réellement.
À bientôt,
Quentin.