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Minimalisme

Minimalisme : le conseil qui m’a le plus marqué.

By 6 mai 2024mai 27th, 2024No Comments

Il y a des conseils qui laissent une trace indélébile. Celui-ci, je me le suis imaginé de nombreuses fois avant de l’écrire dans mon livre : « Vie minimale, expérience maximale ». Je me suis rendu compte, après coup, que je n’étais pas le seul à en avoir dessiné les contours.
Ce conseil est simple et puissant, même s’il implique de songer à des événements tragiques.
Ce conseil, c’est de penser à ce qu’on lègue à nos proches après notre départ de ce monde.
Est-ce que je laisse davantage de problèmes que de bons souvenirs ?
Est-ce que cela suppose que mes proches passeront un temps considérable à gérer tous ces problèmes ?

La coutume de nos aînés est souvent de léguer une maison dont ils sont propriétaires, pleine d’objets en tous genres et de plus ou moins bonnes surprises dont il sera nécessaire de s’occuper tôt ou tard.
Si on s’attarde sur le matériel, devoir trier toute cette masse de biens est un calvaire dont on aimerait souvent bien se passer. Surtout, dans le deuil, personne n’a envie
de s’adonner à cette tâche qui ne fait qu’ajouter de la peine à la douleur.
Et pourtant.

Si la santé le permet, je pense qu’il est du devoir de chacun de penser à ce moment, de réfléchir à ce qui va demeurer derrière nous, de faciliter le travail de tous ceux qui vont continuer à vivre et qui devront se charger de toutes les formalités.
Choisir le minimalisme et opter pour des objets de qualité, c’est s’assurer qu’ils vivront encore une autre vie après la vôtre, c’est léguer peu de choses, c’est réduire les tracas, c’est apporter un peu plus de valeur en réduisant les problèmes.
Certes, ce n’est pas une vie que d’imaginer ce moment en permanence. Je pense que l’avoir en tête aide à prendre du recul sur ses possessions, surtout si elles sont inutiles ou superflues.

Il n’est pas question de vivre sans rien, il est question d’équilibrer la balance entre les problèmes et les bons souvenirs et de revoir notre rapport aux biens matériels. Stocker pour stocker, sans jamais utiliser ou prêter, frôle l’absurdité. En agissant ainsi sur toute une existence, sans trier, sans se débarrasser, c’est toute une accumulation qui emplit des pièces, des greniers et des garages. La voiture, si elle fait partie du ménage, n’y rentre plus depuis fort longtemps. Il n’y a pas la place. Et comme beaucoup n’aiment pas le vide, que ce soit dans leurs espaces intérieurs ou dans leur tête, ils entassent toutes sortes de choses.

Ce conseil de cet article offre un nouveau paradigme, une autre forme de pensée. Il n’est pas facile à appréhender et ne donne pas le sourire, mais il a une raison d’exister, ne serait-ce que pour faire prendre conscience d’une chose : nous ne sommes que de passage, alors autant vivre en bonne intelligence.

Tous ces objets qui traînaient auparavant chez moi et qui ne me servaient plus ont trouvé leur place chez d’autres, qui, j’espère, les utilisent à leur juste valeur.

J’ai cette conviction que les objets ont été créés pour servir, et non pas pour être oubliés.

À bientôt,
Quentin

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