1773 : Mesmer invente l’hypnose 1886 : Freud invente la psychanalyse 2012 : Draken invente le serum Une injection. Sept minutes pour accéder au subconscient profond d’Emily Scott.
Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques. Quelques jours pour empêcher le pire.
Mais quand les morts suspectes se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?
J’ai Lu – 182 pages – 6 euros.
Un roman-série qui débute fort…
Intrigué par ce concept plutôt hors du commun, et la présence de ce premier épisode en bouquinerie, je me suis laissé tenter par ce livre. J’apprécie Henri Lœvenbruck et le nom de Fabrice Mazza ne m’est pas étranger. Je savais que je m’orientais un peu plus loin de mes lectures habituelles, à savoir de la fiction parfois pure et dure. Ici, on se retrouve davantage dans le roman policier avec une petite touche d’extraordinaire, que l’on peut découvrir dans la quatrième de couverture. J’avoue que c’est ce petit quelque chose qui a attiré toute ma curiosité ! 😛
L’histoire débute sur une femme, qui semble avoir de très gros ennuis. Poursuivie par des inconnus, alors qu’elle cherche à se réfugier dans un musée pour se fondre dans le décor, elle va tenter le tout pour le tout pour semer ses poursuivants. Elle va déclencher le signal d’alarme du musée. Mais les personnes lancés à sa poursuite ne vont pas s’arrêter là, et vont essayer de la tuer en lui tirant dessus. Sa course pour sa survie débute. Malheureusement pour elle, elle finira par se prendre une balle dans la tête…
L’enquête qui va suivre est des plus trépidantes. Surtout que la détective Lola Gallagher est sur le coup. Elle va devoir prendre conscience de la difficulté de sa mission, surtout lorsqu’elle va se rendre compte que la femme tuée d’une balle dans la tête est belle et bien vivante… Lola va devoir compter sur ses contacts pour révéler les mystères qui planent autour de cette femme. Elle ne portait aucune pièce d’identité sur elle, et pire encore, ses empreintes digitales ont comme été… effacées.
Un court premier épisode qui sait mettre en haleine !
Malgré son petit format, cet épisode sait être efficace. Le suspense est présent, et on y retrouve de nombreux personnages aux profils et caractères bien trempés. Lola Gallagher, la détective en guerre contre ses propres démons intérieurs ; le Docteur Draken, psychiatre à l’humour dérangeant ; Philip Detroit, le collègue de Lola et bien d’autres encore. J’ai par ailleurs adoré Ben Mitchell, ce personnage intriguant tout autant qu’effrayant. La bien triste nouvelle, c’est que l’intrigue ne commence qu’à peine. On en sait encore bien trop peu sur tous ces personnages et leur devenir dans cette enquête.
Le concept est intéressant. Plusieurs QR Code sont placés au fil de la lecture, pour se mettre dans l’ambiance : cela peut être des musiques, des images, des vidéos, de quoi se plonger encore un peu plus dans cette saga. Ce format de moins de deux cents pages permet une lecture rapide. On saurait sans mal enchaîner les épisodes de cette série qui nous donne beaucoup de promesses.
Ma note : 4/5