Skip to main content
Steampunk

L’Homme Électrique, de Victor Fleury

By 5 septembre 2020février 13th, 2025No Comments

En 1895, Napoléon IV dirige une large partie du monde. Il faut dire que son empire, doté des toutes dernières technologies, possède des avantages indéniables face au reste du monde. De plus, quoi de mieux qu’un espion capable de prendre l’apparence de n’importe quelle personnalité ? Et même s’il y a un prix à payer pour cela, le règne de Napoléon n’a pas fini de croître…

1895. Napoléon IV règne sur l’Europe tandis qu’à l’est, l’Empire russe tisse sa toile de conspirateurs et d’intrigues. Pour sauver la France impériale, un trio œuvre dans l’ombre : la mystérieuse comtesse de Cagliostro, au charme aussi dangereux que ses connaissances scientifiques, le brutal frère Vacher, tueur dénué de remords, et le Valet, un androïde espion capable de s’approprier souvenirs et visages d’autrui, mais dont la mémoire a été trafiquée. De Venise aux confins du monde en passant par l’Orient-Express et la Transylvanie, parviendront-ils à déjouer les plans des ennemis de l’Empire Électrique ?

Bragelonne – 360 pages – 9,90 euros (poche).

Une lecture en demi-teinte à l’ambiance électrique mais aux actions complexes !

J’étais ravi de pouvoir commencer ce roman, qui s’inscrit dans une collection axée sur l’univers du steampunk. Il faut d’ailleurs prendre la définition large de ce genre littéraire. En effet, cette histoire est emprunte d’électricité, alors que le steampunk se contente de machines à vapeur et de charbon. Disons plutôt que les matières utilisées font penser au steampunk, mais ce n’en est pas.

J’ai beaucoup apprécié le premier chapitre, qui s’étend sur plus d’une centaine de pages. Le découpage n’aide en rien la lecture, avec seulement quatre parties distinctes, plutôt longues. Personnellement, je me suis procuré l’édition poche, assez difficile à lire, vu la taille des caractères. Seul la première partie a su combler mes attentes, juste après un court prologue qui donne le ton. J’ai eu envie de découvrir de quoi il en retournait. Un objet mystérieux capable de transmettre des visions, voilà qui a excité ma curiosité.

Un enchaînement d’actions et de réminiscences…

Les parties suivantes m’ont donné du fil à retordre. Je n’ai plus su entrer dans l’histoire comme je l’avais fait dans la première partie. Tout me paraissait nettement plus complexe. De fait, je ne suis clairement pas en phase avec la critique de Sci-Fi Universe, qui se situe au dos de l’ouvrage, et qui décrit une « écriture légère et fluide ». Je me suis perdu dans les actions et les explications, comme c’est trop souvent le cas dans des romans siglés steampunk, bien malheureusement.

L’histoire revêt en revanche des aspects intéressants et de bonnes idées. L’ambiance décrite, située entre espionnage, guerre, complots politiques et nouvelles technologies, a pourtant de bons atouts. Le personnage androïde du Valet a su me faire tenir jusqu’à la dernière page, non sans mal. J’ai eu envie de suivre son combat contre ses problèmes internes, contre ces voix qui s’éveillaient en lui, de toutes ces personnes dont il a pris l’identité, mais qui sont restés en lui. Cette situation s’avère des plus intrigantes.

Je n’ai pas su profiter de cette histoire dans son entièreté. Le style d’écriture parfois difficile à suivre, mêlé à une intrigue lourde, sans parler de la mise en page, ne m’ont pas convaincu. Je ressors frustré de cette lecture, moi qui adore tant ce type de roman. Ce sera pour une prochaine fois !

Ma note : 2/5

Leave a Reply