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Fantastique

Les Mondes d’Ewilan : L’Œil d’Otolep, de Pierre Bottero

By 9 novembre 2020février 13th, 2025No Comments

Tandis que Salim poursuit sa formation avec Ellana pour devenir un marchombre, Ewilan, quant à elle, poursuit ses études à l’académie. Peu à peu, d’étranges forces obscures vont prendre possession des Spires et vont prendre le contrôle jusqu’à les envahir. L’ombre de Éléa Ril’ Morienval plane toujours au-dessus de leurs têtes, comme une épée de Damocles prête à s’abattre à tout moment pour leur faire perdre pied…

De retour à Gwendalavir, Ewilan découvre qu’une méduse aux tentacules mortels tente d’envahir l’Imagination. Alors qu’un mal sourd infecte son organisme, elle se joint à l’expédition qui part vers Valingaï afin de ramener Illian, un jeune garçon aux pouvoirs incroyables délivré de l’Institution, dans sa famille. Après avoir combattu de terribles ennemis, la troupe parvient aux confins de l’Empire devant l’Oeil d’Otolep. Ce lac mythique aux eaux mystérieuses délivrera-t-il Ewilan du parasite mortel qui la détruit peu à peu ?

Rageot – 317 pages – 7,60 euros (poche) – 7,49 euros (livre numérique).

Un second tome en perte de vitesse et d’intensité, où les actions surviennent tardivement !

Il y a quelque temps, je vous avais présenté le premier tome de la saga Les Mondes d’Ewilan. Il était temps de vous présenter le second, que voici ! La première centaine de pages souffre de longueurs, alors que l’élément perturbateur prend son temps pour venir s’intégrer dans l’intrigue. Certains détails d’importance apparaissent durant cette période où rien de bien important ne se produit. C’est d’ailleurs là son seul intérêt ! Pour moi qui n’est pas lu le second tome juste après le premier, le final de l’opus précédent n’a plus toute sa puissance pour me tenir en haleine.

J’ai senti le premier tiers du roman assez lent, si bien que je n’avais pas tellement envie de me plonger dans ma lecture. Ma simplicité de l’histoire et du style d’écriture m’ont permis de tenir bon, et de poursuivre sur ma lancée sans trop devoir réfléchir. Une fois les actions lancées, j’ai enfin pu prendre un peu de plaisir, sans pour autant avoir été happé par cette lecture.

Une nouvelle menace fait son apparition dans les Spires, alors que des relations plus profondes se nouent…

Un peu comme dans le premier tome, cette menace inédite vient s’attaquer aux Spires. Dans ce lieu où les personnages se rendent pour dessiner des objets qu’ils vont venir transporter dans la réalité. Je pensais sincèrement que tout serait différent, et j’ai eu l’impression de relire la même intrigue. Sauf que là, le rythme étant plus lent, le final de ce second tome ne réserve pas un aboutissement complet.

En outre, ces problèmes de rythme profitent aux personnages, qui prennent le temps de discuter et de se développer. Ils sont la force de ce roman, et certaines relations donnent du grain à moudre. Ewilan semble être déboussolée face à un jeune homme. Cela laisse des interrogations en suspens, qui trouveront sûrement leurs réponses dans la suite. J’ai aimé pouvoir suivre l’évolution de Ewilan et de Salim, qui cherche à devenir marchombre coûte que coûte.

Une quête qui s’inscrit dans la durée pour tenter de combattre cet ennemi effroyable !

Nous sommes dans un roman de fantasy, clairement. La quête principale englobe tout ce qu’elle peut. Les protagonistes se retrouvent sur la route, à voguer d’entre les grandes villes de ce monde, pour trouver ce dont ils ont besoin. Les quelques moments où tout se passe mal pour notre convoi de personnages sont vite contrebalancés par les facilités imposées pour avancer dans l’intrigue. J’ai été déçu par la fin, où tout se passe beaucoup trop vite. Comme si tout devenait si simple après quelque centaines de pages.

C’est donc une lecture en demi-teinte que je vous présente. Le premier tome m’avait apporté plus de plaisir et d’évasion. Il ne me reste plus qu’à me pencher sur le troisième opus pour voir si le rythme originel surgit de nouveau !

Ma note : 3/5

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