Un battement de coeur passa, puis un autre, et le moment sembla à la fois chaud et glacial. Puis il sourit, et il y eut du soleil et de la chaleur et des promesses tacites enveloppées dans une simple expression.
Éditions ADA – 109 pages – 12,95 $ (version imprimée canadienne).
Une saga enchanteresse qui ne cesse d’émerveiller !
Voilà le tome qui nous emmène dans les méandres historiques de la Malédiction du Tigre avec un bond dans le passé tant attendu ! On en apprend enfin davantage sur les personnages de Yesubaï, Lokesh, Dhiren, Kishan, Kadam et bien d’autres encore. C’est un sentiment étrange que de ne pas retrouver Kelsey dans ces aventures, mais elle n’en faisait pas encore partie à l’époque où se déroule l’intrigue de La Promesse du Tigre.
Yesubaï vivait une vie éprouvante, sans cesse enfermée dans sa prison dorée et surveillée de près par son père, Lokesh. Elle ne pouvait que supporter ses caprices et ses désirs les plus chers et les subir sans même chercher à les contrer. Son géniteur était quelqu’un de froid et de très strict dans ses façons d’agir. Le goût du sang ne l’effrayait pas, et il savait mettre les moyens où il fallait pour éliminer ceux qui se mettaient en travers de ses idées et de ses envies.
Sa vie morne et routinière prit fin lorsque le roi en personne décida de convoquer son meilleur chef de guerre, ainsi que sa fille, à un dîner. Lokesh et Yesubaï allaient se retrouver au beau milieu d’un banquet et mis à l’honneur par le roi. Contre toute attente, le roi annonça qu’il désirait marier Yesubaï à un jeune homme au pouvoir et aux richesses suffisantes pour permettre de sceller un pacte de paix avec le royaume. Le roi n’ayant jamais eu d’héritier, il n’avait d’autre choix que de confier cette tâche à son successeur tout désigné, Lokesh. C’était donc à sa fille d’assurer pleinement les intérêts du royaume et de les faire rayonner par un mariage arrangé. Autour d’elle, nombre d’hommes avaient fait le déplacement dans l’espoir d’obtenir sa main. Parmi la foule, un seul homme attira vraiment son attention, il n’était pas comme les autres, et ne semblait pas le moins du monde attiré par la jeune Yesubaï…
Un retour aux origines au travers d’histoires et de passés touchants…
Avec ce tome aux allures de : La Malédiction du Tigre, les origines, Colleen Houck nous partage la vie de Yesubaï et de son père, Lokesh, alors qu’il cherche à collecter les amulettes qui feront de lui l’homme le plus puissant de ce monde. Malgré l’absence de Kelsey, qu’on a tout de même appris à supporter à apprécier après les quatre premiers tomes de cette saga, c’est troublant de se retrouver avec un nouveau personnage féminin au premier plan, si bien qu’on a tendance à les relier et à penser qu’elles ne forment qu’une seule et même personne. Surtout que leurs histoires ne sont pas si différentes que cela, surtout en ce qui concerne leurs histoires d’amour respectives !
Cet ultime opus permet de répondre à des questions qui demeuraient encore en suspens, mais aussi d’approfondir la personnalité des personnages rencontrés tout au long de cette série littéraire. Cette nouvelle d’une centaine de pages met l’accent sur les éléments du passé qui ne sont qu’évoqués dans l’intrigue initiale. Colleen Houck raconte tous ces événements avec toute la magie qu’elle sait mettre dans les mots. J’ai tellement été attaché aux personnages qu’il m’a été difficile de décrocher de cette courte histoire. L’envie d’en apprendre toujours plus sur cette saga a été bien plus forte que toutes les autres choses.
C’est avec une légère mais néanmoins présente tristesse que s’achève la lecture de ce préquel qui m’a énormément plu et fait voyager bien au-delà de mes espérances !
Ma note : 5/5