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Science-fiction

La Dernière Étoile, de Rick Yancey

By 4 mai 2018février 13th, 2025No Comments

1re vague: Extinction des feux
2e vague: Déferlante
3e vague: Pandémie
4e vague: Silence
A l’aube de la 5e vague…

L’ennemi, c’est l’Autre. L’ennemi, c’est nous. Ils sont parmi nous. Ils sont dans leur vaisseau. Ils sont nulle part. Ils veulent la Terre. Ils veulent qu’elle nous revienne. Ils sont venus nous exterminer. Ils sont venus nous sauver…

Sous ces énigmes se cache une vérité : Cassie a été trahie. Pareil pour Ringer. Pour Zombie. Pour Nugget. Et pour les 7,5 milliards d’humains qui peuplaient notre planète. Trahis en premier lieu par les Autres, et maintenant par nous-mêmes.

En ces derniers jours, les rares survivants sur Terre vont être confrontés au dilemme ultime : sauver leur peau… ou sauver ce qui nous rend humains.

Robert Laffont – 418 pages – 17,90 euros.

Une intrigue exaltante entre horreur et fascination…

Voilà, j’ai lu les derniers mots de cette saga de la 5ème Vague. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas une lecture qui ménage son lecteur. L’intrigue est maintenue à un très haut niveau de suspense et de tension tout du long. Je trouve quelque peu dommage que la couverture nous spoile la fin, enfin !

Dès les premières phrases, nous voici plongés à nouveau dans cet univers de désolation qu’est devenu la planète Terre. Dissimulés dans les cavernes, des êtres humains cohabitent en cherchant à s’éloigner du danger que représente les Autres. Parmi eux, un prêtre semble sortir du lot. C’est ce dernier qui a rassemblé tout ce monde, sous le prétexte de la foi, pour protéger ses fidèles de l’invasion. Mais n’est pas prêtre qui veut, surtout celui-ci, qui agit sous couverture. Il n’est ni plus ni moins qu’un Autre, attendant le moment adéquat pour mettre à mort les personnes sous sa protection éphémère.

La surface de la planète est morcelée en secteurs. Et chaque secteur est défendu par un Autre, qui a la charge d’éliminer toute présence humaine de son territoire.

Le final du second tome, La Mer Infinie, est rappelé dans le début de ce troisième tome. La mort de Teacup, seul lien qui empêchait Ringer de fuir, a été rompu d’un coup de feu porté par Razor. Celui qui a passé beaucoup de temps aux côtés de Ringer après l’implantation du douzième système dans son organisme.

Encore une fois, les tensions entre les différents protagonistes vont bon train. Cassie et Ben sont mis à mal face au comportement de Sam à propos de sa sœur. La méfiance de Ben envers Evan est à son paroxysme, alors que Ben se demande bien pourquoi cet être venu d’ailleurs serait prêt à tuer toute sa civilisation pour une fille. L’urgence est partout, elle précipite les battements de cœur. Il faut vite rejoindre les grottes pour avoir une chance, même infime, de survivre à ce qui va se produire : la destruction de chaque ville du monde.

Des réponses et des rebondissements dans un final envoûtant !

C’est dans un rythme effréné que nos personnages sont amenés à se débrouiller pour trouver des solutions quant à leur survie. C’est aussi l’occasion de voir apparaître d’autres personnages secondaires, qui ne feront parfois qu’une brève incursion dans l’intrigue. Quant aux autres, que l’on connaît déjà, on entre toujours plus en profondeur dans leurs pensées et leurs désirs les plus chers. On les comprend de mieux en mieux, alors que des affinités se forment et que des révélations font surface.

J’ai encore une fois été surpris par la complexité de Vosch et des Autres en eux-mêmes. De leur façon d’entreprendre une entreprise aussi difficile soit-elle que de détruire l’espèce humaine en laissant la planète intacte. Là aussi, beaucoup de questions se posent lors de cette lecture, qui ajoutent de la profondeur à l’univers et qui ont su titiller ma curiosité.

Le style d’écriture aide vraiment à visualiser les scènes d’action, comme si on regardait un film sur grand écran. On a pas envie d’en perdre un seul détail. Surtout avec des personnages qui ont mangé du lion comme Cassie, qui ne se laisse pas impressionner par quoi que ce soit. Et peut-être même Nugget, le petit Sam, qu’on confondrait presque avec un soldat sans cœur âgé de quelques décennies supplémentaires.

Du début jusqu’à la fin, La Dernière Étoile a été un régal. On se sent pris dans l’ambiance, on a envie de savoir ce qui va se passer pour chacun des personnages. On s’enfonce encore un peu plus dans leurs espoirs et leurs tripes, alors que le monde part à toute vitesse vers la destruction. Et plus que tout, Wonderland a su ajouter une note de magie et de poésie là où je ne l’attendais certainement pas.

Ma note : 5/5

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