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Jeunesse

Je suis ton soleil, de Marie Pavlenko

By 27 novembre 2020février 13th, 2025No Comments

L’histoire de la vie de Déborah, une jeune femme au karma peu enviable. Son père rentre tard, tous les soirs, pendant que sa mère plonge dans une période de profonde dépression. Sa meilleure amie Éloïse donne tellement de temps à son nouvel amoureux qu’elle délaisse Déborah. Mais le pire est à venir, et il va falloir vivre avec une vie de famille qui commence à se complexifier…

Déborah démarre son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui s’acharne à les dévorer. Mais ce n’est pas le pire, non.
Le pire, est-ce sa mère qui se met à découper frénétiquement des magazines ou son père au bras d’une inconnue aux longs cheveux bouclés?
Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l’aide, des amis, du courage et beaucoup d’humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.

Flammarion – 472 pages – 17,50 euros (broché).

Un roman fort, dans l’air du temps, qui traite de sujets difficiles tels que le suicide et la solitude…

J’ai craqué sur ce roman pour la simple et bonne raison que je souhaitais rencontrer l’auteure, présente sur un salon. J’avais lu le premier tome de la série Le Livre de Saskia, que j’avais beaucoup apprécié. Voilà comment tout a commencé. Parce que oui, clairement, ce n’est pas mon genre de prédilection. Une histoire où tout tourne autour de la sphère familiale et amicale, avec des amourettes, bon. J’ai quand même pris le temps de découvrir cette intrigue, on ne sait jamais !

Au début, j’ai eu du mal à accrocher. Je suis sorti de ma zone de confort pour poursuivre, jusqu’à la fin. Je ne vais pas vous dire que j’ai aimé, mais tout s’est mieux passé que prévu. On finit par s’attacher aux personnages, à cette fameuse Déborah pour qui la vie semble ne pas sourire. Elle est un peu comme sa mère d’ailleurs, un peu défaitiste, même si les événements ne permettent guère d’aller dans le bon sens.

J’ai été agréablement surpris, selon les moments, par la profondeur des protagonistes. Les sujets véhiculés sont forts, avec ce sentiment de solitude ressenti par Déborah, et la thématique du suicide qui vient ajouter à l’élan dramatique. C’est une histoire idéale pour les lycéens et étudiants, qui, je pense, peut leur parler mieux qu’aux adultes. Cette histoire, c’est aussi un combat contre un quotidien morne, contre une vie pour laquelle il faut accepter de subir parfois, à défaut de ne pas pouvoir tout contrôler, c’est un message à ceux qui désirent voir la lumière au milieu des ténèbres.

Ma note : 3,5/5

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