Un virus frappe de plein fouet l’Indonésie. 47 personnes sont contaminées. Une aura de mystère entoure la soudaine apparition de cette maladie. L’OMS va envoyer sur place Henry Parsons, héros principal de cette histoire, qui va devoir quitter sa famille pour combattre un ennemi invisible qui n’a pas fini de faire parler de lui. Une véritable pandémie va naître s’il ne court pas contre la montre…
En Asie, 47 personnes succombent à une fièvre mystérieuse. Envoyé sur place par l’OMS, Henry Parsons, épidémiologiste de renom, découvre à quel point le virus est contagieux. Lorsqu’il apprend qu’un homme contaminé est en route vers La Mecque, où des millions de musulmans vont être rassemblés pour le pèlerinage annuel, c’est le début d’une course contre la montre pour enrayer l’épidémie. Mais, en quelques semaines seulement, le monde entier est touché et sombre dans une crise sans précédent. La maladie se propage, mettant à mal les institutions scientifiques, religieuses et politiques, et décimant une partie de la population. Trouvera-t-on la solution à temps ?
Cherche Midi – 480 pages – 22 euros.
Un roman de haute voltige qui nous entraîne par-delà le monde et ses dérives !
Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Cherche Midi pour l’envoi de ce roman. Quand on m’a proposé de recevoir ce livre, j’ai été frappé par ce lien qui existe entre les événements actuels et cette histoire. L’écriture de Lawrence Wright a été prophétique, avec tout de même une réalité un poil moins virulente, et heureusement pour nous d’ailleurs !
Ce livre est imposant. Assez épais, il prend aussi du temps à lire. Moi qui les dévore assez rapidement, il m’a fallu pas mal de temps pour en venir à bout. Par contre, j’ai pris énormément de plaisir à faire connaissance avec les différents personnages, qui vont nous entraîner avec eux dans des sous-intrigues passionnantes.
Une histoire divisée, des conflits mondiaux, et une pandémie gravement mortelle qui frappe sans prévenir…
Partout, de la tension, intense. Henry est un personnage emblématique, docteur en médecine, handicapé, à la manière du docteur House, dont les connaissances peuvent sauver le monde. Tout démarre avec une maladie mystérieuse, qui va déclencher des symptômes et une mortalité élevée. La contagion est immense, et le virus va vite se diffuser partout dans le monde. Seul Henry semble être capable de comprendre la situation, et fonce tête baissée dans une guerre de taille contre un ennemi mortel invisible.
Ce roman transmet de belles valeurs humaines : la ténacité, le lien familial, l’amour, la volonté, la bienveillance. Tout se mélange au travers des trois intrigues qui se mêlent : le parcours de Henry, celui de sa famille : sa femme et ses deux enfants, et enfin, celui du gouvernement américain dans la gestion de la crise. Trois points de vue confrontés à une réalité sur le terrain divergente.
J’ai énormément apprécié la profondeur des personnages, et les scènes intenses émotionnellement. C’est le type de roman qu’il est difficile de lâcher avant d’en découvrir la fin. Une guerre totale se met en marche, avec des acteurs bien connus comme les États-Unis et la Russie, avec leurs alliés historiques. Cette lecture n’a pas été une partie de plaisir, puisqu’elle mène dans la dure réalité, celle de la mort et de la terreur. Mais il y a toujours cette petite esquille d’espoir, qui force à espérer un avenir meilleur.
Ma note : 5/5